Sous l’Ancien Régime, des confréries de jeunes gens, appelées Abbayes de Jeunesses, étaient chargées par les consuls d’organiser la vie festive des communautés.
À Pierrelatte, dans le sud de la Drôme, il s’agissait de l’Abbaye Joyeuse.
Son chef, « l’Abbé », était élu. Cette confrérie préparait bals, foires, carnavals, processions, charivaris, feux de joie, tirs à l'oiseau etc. Elle percevait aussi, à son profit, les taxes sur les mariages !
L'Abbé était un véritable fonctionnaire public, et à bien des égards, l'Abbaye s'apparentait à un comité des fêtes.

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